Erevan et Bakou ont été en conflit à propos du Haut-Karabakh. Emmanuel Macron a appelé à un traité de paix "dans le strict respect du droit international et dans l’intérêt de tous les peuples de la région".
Emmanuel Macron s’est entretenu avec le Premier ministre arménien Nikol Pachinian à l’Elysée. Il a réitéré la détermination de la France à "soutenir la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Arménie ainsi que les aspirations du peuple arménien à la paix et à la démocratie".
Selon la présidence, le chef de l’Etat a rappelé jeudi 3 octobre son attachement aux discussions en cours entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Le but est de parvenir, "dans les meilleurs délais", à un traité de paix dans le strict respect du droit international et dans l’intérêt de tous les peuples de la région.
Comme le rappelle Le Figaro, les deux pays ont été en conflit à Haut-Karabakh. Cette enclave montagneuse sous souveraineté azerbaïdjanaise, majoritairement peuplée d’Arméniens, a été militairement reprise par Bakou en septembre 2023.
Lors de sa prise de parole aux Nations Unies le 27 septembre, Nikol Pachinian a indiqué que les deux parties sont d’accord sur 80% des points d’un potentiel traité. D’après ses dires, son pays aimerait signer l’accord sur la base des points déjà approuvés.
De son côté, l’Azerbaïdjan exige que tous les points soient réglés. Il réclame qu’Erevan change sa Constitution au motif que celle-ci s’appuie sur un traité de réunification entre l’Arménie et le Haut-Karabakh.
Des diplomates occidentaux considèrent cette exigence comme une "manœuvre dilatoire" de Bakou pour ne pas signer d’accord.
Avec ses richesses gazières et une armée modernisée renforcée par les armes turques, l’Azerbaïdjan a semblé être en position de force dans les négociations.
Par ailleurs, il est l’hôte de la COP29 en novembre. La pression de la communauté internationale s’accroît pour qu’un accord soit signé avant ce grand rendez-vous consacré au climat.
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