Lors de sa prise de parole au cours de la cérémonie de rentrée du Conseil d’État, le président de la République Emmanuel Macron a souligné qu’il restait le "garant de la souveraineté" de la Nation et de "l’indépendance" de la justice.
Lors de la cérémonie de rentrée du Conseil d’État le mercredi 11 septembre, Emmanuel Macron a insisté sur l’importance de prendre en compte le suffrage populaire dans une démocratie. "Le peuple aujourd’hui souverain s’exprime par le suffrage qu’il faut toujours prendre en compte parce que c’est le fait premier en toute démocratie", a-t-il déclaré en appelant à une amélioration de l’efficacité de l’action publique. Le chef de l’Etat a notamment évoqué la nécessité d’une "simplification des actions collectives" pour répondre aux défis actuels.
La nomination de Michel Barnier, alors que le Nouveau Front populaire (NFP) avait remporté les élections législatives, a provoqué des tensions. Le NFP a dénoncé ce qu’ils considèrent comme une "élection volée", en raison de la désignation d’un Premier ministre de droite malgré la victoire de la gauche au second tour du scrutin. Affaibli par la dissolution de l’Assemblée, Emmanuel Macron a réaffirmé son rôle de "garant de la souveraineté" de la Nation et de l’"indépendance" de la justice. Cette déclaration vient en réponse aux critiques et au contexte politique instable, souligne BFMTV.
Le vice-président du Conseil d’État, Didier-Roland Tabuteau, a de son côté souligné l’importance de l’indépendance de la justice. Il a mis en garde contre la tentation des acteurs politiques de demander aux juges de définir des politiques publiques. Il a réaffirmé que l’indépendance judiciaire est essentielle pour la protection des droits des citoyens, et que le juge ne doit pas être influencé par les pressions politiques.
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