Le gouvernement a subi quelques changements mais Elisabeth Borne reste la première ministre. Après le remaniement, Emmanuel Macron a pris la parole pour dresser ses objectifs
Des départs et des arrivées, depuis le 20 juillet, les noms des nouveaux membres du gouvernement ont été dévoilés.
Tard dans la soirée du jeudi, le remaniement a été officialisé. Deux départs ont été très remarqués, celui de Pap Ndiaye qui a quitté le Ministère de l’Education nationale. Gabriel Attal, macroniste de la première heure, reprend le flambeau. Marlène Schiappa, est partie aussi. La grande fidèle d’Emmanuel Macron, depuis ses débuts en 2016, a été fragilisée par l’affaire Fonds Marianne qui lui a valu une audition au Sénat.
Aujourd’hui, Emmanuel Macron a procédé à son premier Conseil des ministres avec ce gouvernement remanié. Devant sa nouvelle équipe ministérielle, le président de la République a formulé les principaux défis à relever. Avant de fixer ses objectifs, le chef de l’État a tenu à rappeler ce qui a déjà été fait. Il a mis l’accent sur « l’indépendance du pays » au niveau « économique, industriel, énergétique, militaire ». Le locataire de l’Elysée souhaite clairement continuer sur cette lignée.
Emmanuel Macron envisage déjà l’entrée et se tourne vers quatre secteurs majeurs : l’éducation, la santé, la planification écologique et « l’ordre républicain » qui a été décrit comme une « priorité ». Le chef des armées n’a pas oublié pour autant les « urgences » de l’été : la sécheresse, le pouvoir d’achat avec les prix de l’énergie et l’accès à la santé. Concernant les violences urbaines qui ont secoué la France dernièrement, le chef de l’Exécutif veut apporter « une réponse complète et profonde ».
A partir de septembre, le gouvernement s’attèlera au thème de la « nation sportive ». La France accueillera La Coupe du Monde de rugby à partir du 08 septembre. Les jeux Olympiques de 2024 arrivent très bientôt. Emmanuel Macron réclame un « cadre exigeant » pour les finances publiques. L’Exécutif se penchera de près sur la question de l’immigration et de la planification écologique. « Il y a un besoin tout à la fois d’autorité, de respect, d’espérance légitime » précise le chef de l’Etat.
Macron a renouvelé sa confiance envers Elisabeh Borne, selon ses propos, il a opté pour « la continuité et l’efficacité pour les temps qui viennent et qui s’ouvrent devant nous. » Le chef de l’État a insisté sur le devoir d’exemplarité et d’efficacité des ministres. Il incite à plus d’actions au lieu de « parler dans le poste ». « Vous êtes regardés, a confirmé l’homme fort du pays. Parfois, des comportements inappropriés prennent trop de place dans la vie publique. » conclu-t-il