Environ 200 à 300 personnes, certaines munies de casseroles, ont manifesté le vendredi 12 mai dans le centre-ville de Dunkerque contre la venue du président Emmanuel Macron.
"Vous me connaissez, je vais toujours au contact, y compris pour me faire engueuler", a réagi Emmanuel Macron lors d’une interview accordée à La Voix du Nord. "Mais quand les gens viennent pour lancer des projectiles, agresser ou couvrir votre voix d’un bruit, ce n’est que de l’incivisme", a-t-il poursuivi, dans des propos relayés par BFMTV.
Pour le président de la République, "il ne faut pas être obnubilé par une toute petite minorité". Il a estimé que la situation va s’apaiser en assurant toujours continuer à aller sur le terrain et à faire des bains de foule. Le chef de l’État a ensuite souligné respecter les désaccords, "mais on n’aurait pas ces résultats si on n’avait pas pris toutes ces mesures".
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"Oui, ça signifie parfois de mener des réformes impopulaires. Et j’en appelle à la responsabilité des extrêmes qui aujourd’hui déplorent les effets dont ils chérissent les causes", a appuyé le locataire de l’Élysée. Pour lui, si le programme de LFI et du RN est adopté, "la désindustrialisation est assurée".
À Dunkerque, des centaines de policiers ont été mobilisés pour sécuriser la venue d’Emmanuel Macron et plusieurs ministres. Le président y est notamment pour présenter sa stratégie de "réindustrialisation" et parler notamment de l’implantation d’une usine du groupe ProLogium de batteries électriques.
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