Face à la situation actuelle très tendue, Rachida Dati, connue pour son franc-parler, n’a pas manqué de souligner "le silence assourdissant de la gauche".
Invitée sur le média RTL, ce lundi 3 juillet, Rachida Dati a donné son point de vue concernant la crise que le pays traverse en ce moment. Depuis près d’une semaine, des émeutes ont éclaté dans plusieurs grandes villes françaises. Des bâtiments publics ont été saccagés et des lieux de commerce ont été victimes de pillage.
Très indignée, la maire du 7ème arrondissement de Paris a fustigé la gauche et sa politique : "Les prisons sont pleines, mais à qui la faute ? Je m’étonne du silence assourdissant de la gauche qui n’a pas voulu construire des prisons ni des prisons dignes. C’est ce que j’ai fait quand j’étais ministre".
Ses critiques sont axées sur le laxisme de son adversaire depuis toujours : "Où est la gauche responsable ? Celle qui a prôné le droit à la différence, la victimisation, l’excuse sociale, le clientélisme avec les associations. On voit le bilan aujourd’hui, on voit le résultat. On ne voit pas la gauche", assène-t-elle.
Rachida Dati est également revenue sur les réformes qu’elle a souhaité mener : "Quand on a voulu réduire les inégalités par la discrimination positive, on a été attaqué par la gauche. Quand on a créé les internats d’excellence pour prendre en charge des enfants qui n’étaient pas encore abîmés par leur environnement, la gauche les a supprimés". "Comme c’était la droite, la gauche a tout détruit. Je suis très en colère contre cette gauche qui ne parle pas, qui est planquée", fulmine l’ancienne ministre de la Justice
Pour conclure son intervention sur le sujet, Rachida Dati a avancé quelques solutions : "Je réclame depuis longtemps qu’il y ait des méthodes différenciées dans les écoles de ces quartiers, qu’on recrée les internats d’excellence, qu’on arrête le clientélisme et qu’on rétablisse la discrimination positive sur critères sociaux".