Elisabeth Moreno, nouvelle ministre déléguée à l’Egalité Femmes-Hommes, insiste sur le fait que la lutte contre les violences faites aux femmes demeure l’un des grands combats du quinquennat d’Emmanuel Macron.
Interviewée par Le Parisien, dans des propos relayés par BFMTV, Elisabeth Moreno promet que s’il y a une "chose" qu’elle laisserait de son passage au gouvernement, ce sera cette lutte contre les violences faites aux femmes. D’ailleurs, elle déclare avoir négocié une augmentation du budget de l’État sur le sujet. "Je suis dirigeante d’entreprise, je sais que si je n’ai pas les moyens, je ne peux rien faire. Je ne suis pas venue faire de la poterie. On parle de vies humaines", lâche la ministre.
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Elle ajoute que d’ici 600 jours (ce qui correspond à la fin du quinquénat d’Emmanuel Macron), "on aura réduit le nombre de femmes victimes". "Je veux que les femmes puissent choisir de rester ou pas dans leur domicile, en cas de violences", poursuit Madame Moreno et que si elles veulent rester, "c’est à leur bourreau de partir". Les violences intrafamiliales "touchent toutes les générations, toutes les classes sociales, l’Hexagone et les Outre-mer, cela gangrène toute notre société", note ensuite la ministre.
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Dans la même interview, interrogée sur la mobilisation contre la nomination de Gérald Darmanin en tant que ministre de l’Intérieur, alors qu’une enquête pour viol plane sur lui, Elisabeth Moreno s’est montrée claire. Selon elle, "jusqu’à nouvel ordre, tant que vous n’êtes pas condamné par la Justice, vous êtes considéré comme innocent".
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