Jacques Witt/SIPA
L’ancienne Première ministre Élisabeth Borne s’est déclarée candidate à la direction de Renaissance. Elle a annoncé cette décision alors que le parti prévoit de tenir un Congrès avant la fin du mois de novembre.
Élisabeth Borne a officiellement annoncé mercredi son intention de briguer la direction du parti Renaissance lors d’une interview accordée au journal Le Parisien. L’ex-cheffe du gouvernement a exprimé son désir de "rassembler de façon très large", soulignant l’importance de maintenir l’unité au sein de cette formation politique. Elle a pris cette décision alors le parti prévoit de tenir un Congrès d’ici fin novembre.
La députée du Calvados a insisté sur le fait que Renaissance ne doit pas "être une chapelle ou une écurie présidentielle". Elle semble faire référence aux dynamiques internes du parti, notamment à la possibilité que Gabriel Attal, présidence du groupe à l’Assemblée, puisse également viser cette place. Il est peu courant de cumuler la présidence d’un groupe parlementaire et celle d’un parti politique, selon ses dires.
Depuis que M. Attal a pris les rênes du gouvernement, une promotion qui a précipité le départ de M. Borne, les relations entre ces deux personnalités politiques sont tendues. De retour à l’Assemblée en tant que députée, Élisabeth Borne n’a pas hésité à critiquer ouvertement la réforme de l’assurance chômage mise en avant par son successeur, un projet qui a depuis été mis en pause. Elle a brièvement envisagé de défier son adversaire lors de l’élection à la présidence du groupe macroniste à l’Assemblée en juillet, mais y a finalement renoncé.
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