Les syndicats de cheminots ne gardent pas d’Elisabeth Borne un très bon souvenir.
Pour rappel, alors qu’Elisabeth Borne, nommée Première ministre lundi dernier, était ministre chargée des transports, elle avait affaire aux cheminots qui ont manifesté contre la réforme de la SNCF.
A l’époque, au printemps 2018, les cheminots ont décidé de mener une grève en pointillés de 36 jours, étalée sur trois mois. Une manifestation contre la réforme ferroviaire qui finalement a abouti à aucun compromis.
Florent Monteilhet, secrétaire général adjoint de l’Unsa Ferroviaire, s’est souvenu de cette grève et a dit de la nouvelle locataire de Matignon que : "C’est quelqu’un de très dur dans la négociation et en dehors". "Elle (Elisabeth Borne) est aux ordres donc ce n’est pas toujours facile de faire du dialogue social", a-t-elle poursuivi.
Selon toujours les cheminots : "Nous arrivions avec nos revendications, elle les écoutait mais elle avait déjà pris sa décision avant qu’on arrive", rapporte Francetvinfo.fr. Ils racontent que l’ancienne ministre chargée des Transports pouvait se montrer parfois "colérique" ou "cassante".
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