Le lundi 25 novembre, Emmanuel Macron a remis à Élisabeth Borne la médaille de commandeur de la Légion d’honneur lors d’une cérémonie à l’Élysée. Au cours de son discours, le chef de l’État a mis en lumière son "sens du collectif".
Dans le jardin d’hiver de l’Élysée, Emmanuel Macron fait son entrée, légèrement en retard, ce 25 novembre. "Pour lui, c’est déjà pas mal", plaisante un invité habitué aux horaires présidentiels, rapporte Le Parisien. Vêtu d’une veste grise et d’un pull à col roulé, le président salue une vingtaine de convives triés sur le volet. Majoritairement issue de l’aile gauche de la macronie, l’assemblée compte des figures comme Jean-Yves Le Drian, Clément Beaune ou Olivier Dussopt. Aurore Bergé, unique représentante notable de l’aile droite, est également présente. Dans un discours bref mais élogieux, Macron loue le parcours d’Élisabeth Borne, marquant l’importance de son engagement pour l’unité et le collectif. "Vous avez fait le choix de l’unité face à la tentation de l’individualisme et du cavalier seul", a-t-il dit, toujours selon le média source cité plus haut.
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Élisabeth Borne, tout sourire, semble comprendre parfaitement la référence de son ancien supérieur. Son retrait au profit de Gabriel Attal pour la présidence de Renaissance a été particulièrement bien perçu par Emmanuel Macron. Cette décision aurait permis d’éviter une rivalité interne, un message clair adressé à ceux envisageant de diviser le bloc central en 2027. Ce geste stratégique a renforcé son positionnement auprès du président, malgré des différends marquants sur des sujets sensibles comme les retraites ou l’immigration. Selon son entourage, Emmanuel Macron l’associe davantage aux discussions politiques actuelles, signe d’une relation en évolution après des mois de désaccords à Matignon.
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