Jacques Witt/SIPA
Un an après son entrée à Matignon, la Première ministre Elisabeth Borne souhaite avancer et espère renouer avec les syndicats.
Elisabeth Borne a accordé une interview au Journal du dimanche un an après son entrée à Matignon, le 16 mai 2022.
La Première ministre a confié que cette année a été "intense", rapporte BFMTV. Elle a annoncé un "bilan solide et cohérent de la majorité", avec 27 textes adoptés. "Nous allons continuer à faire de la valorisation du travail une priorité (...) Nous avançons pour les Français", a-t-elle salué.
La cheffe du gouvernement s’est également exprimée sur la solidarité de la majorité, qui a su rester unie, selon elle, malgré les difficultés, liées à la guerre en Ukraine, les réformes et la situation politique.
Elle a précisé que leurs trois groupes : Horizons, MoDem et Renaissance ont des sensibilités différentes. Pourtant, "quand il s’est agi de soutenir la réforme des retraites, qui était impopulaire, aucun député n’a manqué", a-t-elle soutenu.
Ce fut une occasion pour E. Borne d’assurer qu’elle aurait préféré qu’on puisse davantage avancer avec les partenaires sociaux. "J’ai à cœur qu’on puisse reprendre rapidement le dialogue", a-t-elle annoncé en évoquant sur la rencontre avec les syndicats à Matignon les 16 et le 17 mai prochain.
A son avis, il faut donner plus de place à la négociation et au dialogue social même après ces mois agités. C’est pour cela qu’elle n’a pas souhaité adresser un ordre du jour détaillé pour ces rencontres. "Je suis à l’écoute des priorités que les organisations syndicales et patronales souhaitent mettre dans la discussion", a-t-elle renchéri.
Pour le moment, la locataire de Matignon n’envisage pas de quitter son poste de Première ministre. Selon ses dires, elle s’emploie depuis un an à apporter des réponses concrètes pour répondre aux défis considérables auxquels le pays fait face. "Je veux continuer à relever ces défis, et j’y mettrai toute mon énergie et ma détermination. Je n’ai pas de doute sur le fait que certains se verraient bien à ma place (...) Avancer, c’est la seule chose qui m’importe", a-t-elle conclu.
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