Le chef de l’Etat Emmanuel Macron a accepté la démission de la secrétaire d’Etat à la Citoyenneté, Sonia Backès, l’unique membre du gouvernement à s’être portée candidate aux élections sénatoriales.
Sa défaite a eu des répercussions significatives. Sonia Backès, en tant que secrétaire d’État à la Citoyenneté, a officialisé sa démission le mercredi 27 septembre, consécutivement à sa défaite aux élections sénatoriales en Nouvelle-Calédonie, selon des informations de Franceinfo confirmées par Le Figaro. Sa participation à la présentation du plan de lutte contre le harcèlement scolaire à Matignon a été annulée en conséquence. Sous l’étiquette "Renaissance" et en tant que favorite, elle a subi une défaite amère. Malgré sa troisième place au premier tour, où le candidat dissident des Républicains, Georges Naturel, a été élu, Sonia Backès n’a pas réussi à mobiliser suffisamment de grands électeurs au second tour, perdant face au candidat indépendantiste Robert Xowie, ce qui constitue un revers pour le parti présidentiel.
Après l’annonce de la secrétaire d’Etat, Gérald Darmanin a salué son travail : "Je veux remercier très sincèrement mon amie Sonia Backès pour son travail, son courage et son implication au ministère de l’Intérieur auprès de moi. Elle a fait honneur à sa fonction, luttant particulièrement contre les dérives sectaires et aidant ainsi de nombreux Français.", a écrit le ministre de l’Intérieur sur la plateforme X (anciennement Twitter). De son côté, le chef de l’Etat Emmanuel Macron a accepté la démission de Sonia BACKES, selon le communiqué de l’Elysée publié mercredi soir. Le président de la République l’a remerciée pour la qualité de son action au sein du gouvernement contre les séparatismes, contre les dérives sectaires et pour l’amélioration de l’intégration des étrangers, poursuit la note. Plus tard dans la soirée, Sonia Backès qu’elle revient désormais à ses fonctions locales, au service des Calédoniens.
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