Elections régionales : Eric Dupond-Moretti annonce sa candidature dans les Hauts-de-France

LINFO.RE – créé le 8.05.2021 à 10h15 – mis à jour le 9.05.2021 à 19h12 - La rédaction

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Lors d’une interview exclusive accordée à La Voix du Nord, le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti a annoncé qu’il prendra la tête de la liste départementale dans le Pas-de-Calais.

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Face à Marine Le Pen

Dans le cadre des prochaines élections régionales, le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, sera officiellement candidat dans les Hauts-de-France. Cette déclaration a été faite durant un entretien accordé à La Voix du Nord, et relayé par BFMTV.
Dans ce scrutin, il prendra la tête de la liste départementale dans le Pas-de-Calais pour le compte de La République en marche. "Je m’engage", a annoncé le garde des Sceaux qui se trouvera face à Marine Le Pen, également candidate dans son département.

Chasser le RN de cette terre

Au micro de La Voix du Nord, le ministre a décrit les Hauts-de-France comme une région qui lui est "particulièrement chère" en rappelant sa naissance à Maubeuge, son implantation professionnelle dans le Nord. "J’aime passionnément cette région, les gens qui y habitent. (...) Je suis ici chez moi et (...) j’aime les gens du Nord. Et (...) je ne veux pas que cette terre file entre les mains du RN", a-t-il justifié.
Et il n’a pas omis de signifier son intention de combattre directement Marine Le Pen. "Elle ne veut pas venir à moi, alors je viens à elle", a-t-il lancé en précisant vouloir chasser le Rassemblement National de cette terre.

Pour déstabiliser Xavier Bertrand

Selon la chaîne BFMTV, derrière cette candidature d’Eric Dupond-Moretti, Emmanuel Macron a pour objectif de déstabiliser Xavier Bertrand.
Le patron sortant des Hauts-de-France a effectivement conditionné sa candidature à l’élection présidentielle de 2022 à sa victoire aux régionales. Et le candidat LREM n’a pas manqué de le tacler lors de cette interview en disant que Xavier Bertrand prend "les Hauts-de-France comme le brouillon de son ambition présidentielle".
En effet, ce dernier a dit que s’il remporte la présidence du conseil régional, il l’abandonnera pour la présidence de la République ! Et s’il perd l’élection régionale, il arrête la vie politique.