Lundi 14 octobre, le parti présidentiel a investi Gérard Collomb comme candidat aux élections municipales de mars pour diriger la métropole de Lyon. En préférant l’ancien ministre, La République En Marche vient ainsi d’écarter David Kimelfeld.
Gérard Collomb a été investi, lundi, par LREM pour prendre la tête de la métropole de Lyon pour les élections municipales de mars 2020, rapportent plusieurs médias. Son concurrent, David Kimelfeld, qui avait annoncé qu’il maintiendrait sa candidature même sans obtenir d’investiture, s’était posé en outsider légitime afin de conserver son poste.
Le parti présidentiel a invoqué dans un communiqué la "fidélité à l’un des premiers soutiens du président de la République" et la "cohérence" d’un "grand élu local qui a porté personnellement la création de la Métropole de Lyon (et) qui a contribué activement à son rayonnement". La République en marche regrette en revanche que M. Kimelfeld ne se soit pas "inscrit" dans une "démarche conjointe".
Gérard Collomb avait, longtemps, juré de ne pas réclamer l’onction de LREM, que seul David Kimelfeld briguait le poste de la présidence de la métropole de Lyon, selon Le Progrès. Mais d’après le parti, il aurait en fait "candidaté auprès de la commission nationale d’investiture" du parti. La décision de cette dernière marque donc la fin de plusieurs mois de combat entre l’homme fort de Lyon et son ex-dauphin devenu rival.
La direction du parti avait toujours considéré que Gérard Collomb et David Kimelfeld étaient "condamnés à s’entendre", l’un à la mairie, l’autre à la métropole, les statuts de cette dernière - qui concentre les principaux pouvoirs - empêchant de cumuler les deux postes. Mais la situation s’est compliquée entre les deux hommes. Le président de la République a essayé une médiation en proposant un mandat partagé aux deux candidats, mais David Kimelfeld l’avait refusé. Au final, Emmanuel Macron a adoubé l’ancien ministre.
>>> Suivre toute l’actualité politique en France sur Linfo.re