JC Tardivon/SIPA
En visite au Mémorial de Caen (Calvados) lundi 6 mai, la tête de liste de La République en marche (LREM) aux Européennes a déclaré vouloir un "Blitzkrieg positif" pour relancer sa campagne.
Devancée par le Rassemblement national dans les sondages, la République en Marche (LREM) menée par Nathalie Loiseau est en difficulté. Pour relancer sa campagne, la tête de liste LREM a fait une déclaration surprenante en disant vouloir un "Blitzkrieg positif". Ce dernier est une référence au concept de guerre éclair. Il a été inventé par l’Allemagne nazie lors de la Deuxième Guerre mondiale, note France Info.
Pour sa part, l’ex-ministre des Affaires européennes a précisé que ce "Blitzkrieg" était positif, car la majorité est présente pour proposer et non bombarder. "Les Européennes sont traditionnellement une campagne courte. Il faut savoir décoller dans la dernière ligne droite", a repris Sébastien Lecornu, ministre auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales.
Le terme "Blitzkrieg" utilisé par Nathalie Loiseau a rapidement reçu une pluie de critiques, rapporte France Info. Ian Brossat, tête de liste du Parti communiste, a mis sur son compte Twitter une vidéo de Daniel Cohn-Bendit sur l’utilisation de ce mot.
Sur ce coup-là, Nathalie Loiseau aurait peut-être dû écouter Cohn-Bendit 😉 #BlitzKrieg pic.twitter.com/TADCvsC5d4
— Ian Brossat (@IanBrossat) 7 mai 2019
Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, n’a pas aussi manqué de critiquer le choix de mots de la tête de liste de LREM.
Après le #26mai2019 qu’elle compare au débarquement du #6juin1944 (ou des milliers de vies ont été perdues pour la France) voici que @NathalieLoiseau promet un "#blitzkrieg" pour relancer sa campagne. Les progressistes parlent de paix mais utilisent un registre lexical de guerre.
— N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) 7 mai 2019
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