À l’approche des élections européennes, Gabriel Attal a lancé un appel à la mobilisation contre l’extrême droite, soulignant que l’avenir de l’Europe est en jeu. Lors du dernier grand rassemblement du camp présidentiel à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), le Premier ministre a mis en garde contre les conséquences potentiellement désastreuses d’une victoire de l’extrême droite le 9 juin prochain.
Lors du dernier grand meeting du camp présidentiel à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), Gabriel Attal a lancé un appel contre l’extrême droite. Il a déclaré que voter pour ce camp lors des élections européennes, c’est "bloquer tous les projets européens". Le chef du gouvernement a pointé du doigt le Rassemblement national de Jordan Bardella, actuellement en tête des sondages avec 32 à 34 % d’intentions de vote. Le RN surpasse nettement les candidats macronistes et socialistes.
Gabriel Attal a insisté sur l’importance de la mobilisation dans la semaine à venir, soulignant que beaucoup de citoyens n’ont pas encore fait leur choix. Il a affirmé que l’Europe disparaîtra si nous restons passifs. "Ne pas voter le 9 juin prochain, c’est se préparer à payer la facture dès le lendemain", a-t-il dit, exhortant les électeurs à se rendre aux urnes pour préserver l’influence et la grandeur de la France au sein de l’Europe.
Alors que l’extrême droite est en forte progression à travers l’Europe, G. Attal a prévenu que ce camp pourrait former une minorité de blocage au Parlement européen. "Sortir de l’Europe ne serait pas la solution, la France ne serait pas plus forte dans une Europe plus faible", a-t-il conclu. Les candidats se lancent maintenant dans la dernière ligne droite de la campagne. Ils cherchent à mobiliser un électorat souvent indifférent.
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