Durant son premier meeting de campagne dans le cadre de la présidentielle 2022, Jean-Luc Mélenchon a appelé au combat face à la droite et l’extrême droite.
Jean-Luc Mélenchon a mobilisé ses militants dimanche 5 décembre, rapporte France Info. Le candidat à l’élection présidentielle a rassemblé au total 4 500 personnes, selon la France insoumise. Lors de ce premier meeting, il a appelé au "combat" face à la droite et l’extrême droite. "La France, ce n’est pas l’extrême droite", a-t-il lancé à La Défense (Hauts-de-Seine).
Devant ses partisans, Jean-Luc Mélenchon a précisé qu’ils viennent redonner du courage au pays, alors qu’il est plongé dans des débats absurdes sur des affaires de religion ou de couleur de peau. Selon ses dires, "la France, c’est la Sécurité sociale, la santé publique, l’école, la recherche, le partage".
Face aux réfractaires à sa personne, le candidat insoumis a exhorté de rejoindre les forces, note 20 Minutes. "Assez de jérémiades, de pleurnicherie, d’hésitations, au combat !", a-t-il indiqué en précisant la nécessité de faire une démonstration de force, y compris "pour nous, qui sommes parfois si éclatés".
Le leader insoumis a également lancé son "parlement de l’Union populaire", dimanche en participant le matin à la première réunion mensuelle des 200 membres de cette instance. Le candidat compte ainsi, élargir ses soutiens afin de ne pas être ramené à la seule France insoumise, parfois critiquée pour son manque de collégialité dans les décisions.
L’économiste Aurélie Trouvé a quitté la présidence d’Attac pour prendre celle de ce "parlement". Elle est une figure en vue de la gauche des mouvements sociaux.
Ce parlement compte aussi dans ses rangs l’écrivaine Annie Ernaux, le syndicaliste CGT Xavier, ainsi que quelques politiques, comme Thomas Portes, ancien porte-parole de Sandrine Rousseau lors de la primaire des Verts. L’historien Jean-Marc Schiappa, le père de la secrétaire d’Etat Marlène Schiappa, fait aussi partie de l’équipe.
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