Christiane Taubira a renoncé à se présenter à l’élection présidentielle 2022. Elle ne compte que 181 parrainages.
Christiane Taubira a annoncé ce mercredi 2 mars le retrait de sa candidature à l’élection présidentielle 2022. Effectivement, la candidate n’a réussi à réunir que la moitié des parrainages nécessaires à 48 heures du terme. Le journal 20 Minutes rappelle la chronique de la candidature ratée de l’ancienne ministre de la Justice.
En septembre, Christiane Taubira a indiqué qu’elle refusait de "contribuer à l’éparpillement" de la gauche en devenant la "7e ou 8e" candidate. Elle a d’ailleurs, appelé à l’union face, notamment, à Eric Zemmour avant de saluer l’idée d’une organisation de la Primaire populaire.
Trois mois après, la Guyanaise a changé d’avis, et a annoncé "envisager d’être candidate à l’élection présidentielle" le 17 décembre sur Facebook.
Lors d’un déplacement en Seine-Saint-Denis dès le lendemain, l’ancienne garde des Sceaux a fait savoir son souhait de toujours se présenter sous la bannière de l’union et avec la bénédiction de la Primaire populaire.
Au début de l’année, Christiane Taubira a décidé d’annoncer officiellement sa candidature à la présidentielle le 15 janvier la Croix-Rousse (Lyon). Elle a encore promis de s’en remettre au résultat de la Primaire populaire,
Après avoir remporté la victoire d’un scrutin rassemblant 467 000 votants, la candidate a de nouveau appelé au rassemblement, en vain. Par ailleurs, elle a dû faire face à de nombreuses difficultés résultant de ses faux départs ainsi que du refus d’appeler à la vaccination en Guyane, selon 20 Minutes.
Le 2 février, elle a été fortement critiquée après son grand oral sur le mal-logement à la fondation Abbé-Pierre, avec une séquence de bégaiement mémorable.
Malgré toutes ces impasses, Christiane Taubira a annoncé qu’elle irait "jusqu’au bout", mais le jour de la Saint-Valentin, le Parti Radical de Gauche a lâché la Guyanaise. Elle a continué sa campagne et a eu le parrainage du maire PS de Marseille, Benoît Payan.
Cependant, avec 181 signatures recueillies à trois jours de la date limite, la candidate a décidé de renoncer à se présenter à l’élection présidentielle.
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