"Si Emmanuel Macron est candidat à la présidentielle, je le soutiendrai sans ambiguïté", a indiqué le maire de Nice Christian Estrosi.
Au cours d’une interview sur BFMTV-RMC, le maire de Nice Christian Estrosi a annoncé qu’il soutiendra Emmanuel Macron lors de la prochaine présidentielle 2022. "Si Emmanuel Macron est candidat à la présidentielle, je le soutiendrai sans ambiguïté. Je voterai pour lui et je ferai tout pour convaincre autour de moi", a-t-il précisé. Cette annonce a été faite quelques jours avant la création d’un nouveau parti par l’ancien Premier ministre Edouard Philippe, rapporte Le Point.
Le maire de Nice et ex-LR a expliqué qu’il est issu d’une filiation de la droite et du centre, voulue par Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy.
Selon ses dires, Emmanuel Macron incarne aujourd’hui cette filiation, ne serait-ce que dans les réformes qui ont été faites. Entre autres, il a cité le Code du travail, les régimes spéciaux, la SNCF pour les transports express régionaux, l’ISF. Il a indiqué que la droite a voulu toutes ces réformes, et E. Macron les a faites. Christian Estrosi revendique aussi ce soutien au nom d’un bilan avec lequel il se déclare en totale adéquation.
Outre ces réformes, le maire de Nice s’est dit satisfait de la politique d’immigration voulue par l’actuel président lors de cet entretien.
Il a évoqué cette inflexion où E. Macron a très clairement indiqué qu’il va restreindre les visas pour les pays du Maghreb n’acceptant pas de reprendre leurs ressortissants lorsqu’ils sont en situation irrégulière chez nous. "Je commence à me sentir très à l’aise sur ces sujets, qui pouvaient être des sujets de doute pour moi", a-t-il précisé.
Ce soutien du maire de Nice est survenu après celui du maire de Toulon, Hubert Falco, fin août. Le journal Le Figaro rapporte que ces deux personnalités de droite ont quitté le parti Les Républicains après le psychodrame en Paca lors des dernières élections régionales. Toutefois, pour Christian Estrosi, son ancienne formation politique LR reste "sa famille de cœur". "Je suis malheureux, je suis triste de voir à quoi elle en est réduite", a-t-il renchéri.
> Lire d’autres actualités politiques en France