Sophie Vénétitay, secrétaire générale du syndicat d’enseignants Snes-FSU, a pris la parole sur Franceinfo après la désignation d’Élisabeth Borne au poste de ministre d’État chargée de l’Éducation nationale.
Lundi 23 décembre, Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, a réagi sur Franceinfo après la désignation d’Élisabeth Borne comme ministre d’État chargée de l’Éducation nationale. Elle a affirmé : "Élisabeth Borne reste identifiée comme madame 49.3, mais il ne pourra pas y avoir de 49.3 éducatif". Occupant désormais la deuxième position dans l’ordre protocolaire du gouvernement dirigé par François Bayrou, l’ancienne Première ministre devient la cinquième personne à prendre la tête du ministère de l’Éducation nationale au cours des douze derniers mois. "C’est extrêmement difficile de suivre l’ensemble des ministres que nous avons eus cette année. Cette valse des ministres fait du mal à l’Éducation nationale, mais surtout on a du mal à traiter des dossiers de fond", selon Sophie Vénétitay, dans des propos retranscrits sur le site de Franceinfo.
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Sophie Vénétitay a rappelé que l’Éducation nationale est souvent désignée comme une priorité sans que des actes concrets suivent. Selon elle, le rang protocolaire d’Élisabeth Borne ne suffit pas à définir une politique, mais des décisions fortes et immédiates sont nécessaires pour répondre à une situation de crise. Elle a évoqué des rectorats incapables de rémunérer les enseignants en fin d’année, ainsi que des élèves privés de cours dans certaines matières faute de professeurs. Elle juge inacceptable toute suppression de postes dans le budget 2025 et critique la politique du ’choc des savoirs’, instaurée par Gabriel Attal et poursuivie par Anne Genetet.
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