L’ex-Premier ministre Édouard Philippe a mentionné ce dimanche 5 novembre sur Radio J la possibilité d’une éventuelle réintroduction du service militaire pour une partie ou l’intégralité de la jeunesse….
La réinstauration du service militaire, qu’il soit destiné à une portion spécifique ou à l’ensemble de la jeunesse, a été évoquée comme une interrogation par l’ancien Premier ministre lors de son intervention sur Radio J, ce dimanche 5 novembre. Parce que "nous vivons dans un monde dangereux"… a dit Édouard Philippe. Il s’est demandé : "le président Chirac a considéré qu’il fallait passer à une armée complètement professionnelle pour défendre les intérêts de la France, et je pense qu’il avait raison à ce moment-là. Est-ce que ce sera toujours le cas ?".
L’ancien locataire de Matignon s’est interrogé sur la possibilité qu’un jour, afin de protéger les intérêts de la France et sa sécurité, il puisse être nécessaire de former une partie, voire l’ensemble de la jeunesse de manière militaire, considérant que cette question pourrait émerger prochainement. Il a également évoqué la possibilité que ce sujet soit abordé lors des discussions entourant la prochaine élection présidentielle, où il est mentionné comme un candidat potentiel.
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Toutefois, Édouard Philippe, en exprimant son appréciation pour son expérience personnelle au service militaire, a déclaré qu’il ne souscrivait pas à l’idée de rétablir ce service pour résoudre des problèmes sociaux. Cela dit, dans des propos relayés par d’autres médias comme Le Figaro, il a avoué "je veux bien entendre ceux qui disent : il faudra réinstaller un service militaire parce que les exigences de la défense du territoire l’imposent".
Bien qu’Emmanuel Macron ait choisi de ne pas rétablir le service militaire, en 2017, il avait promis la création d’un Service National Universel (SNU), lancé deux ans plus tard, comprenant une période de "cohésion" sociale et une "mission d’intérêt général" de 12 jours. À ce jour, le SNU est uniquement ouvert aux jeunes qui se portent volontaires, et son extension suscite de fortes oppositions.
À partir de mars 2024, le SNU sera intégré dans l’emploi du temps scolaire, offrant un stage de 12 jours aux élèves de seconde qui choisissent d’y participer.
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