Lors de son intervention à Lenax (Allier), le 31 janvier 2019, le Premier ministre a estimé qu’il était "compliqué de travailler à 577".
Diminuer le nombre des parlementaires est une revendication qui revient souvent. Lors de son déplacement dans l’Allier jeudi, dans le cadre de sa tournée des débats locaux, Edouard Philippe s’est dit favorable à ce qu’il y ait "peut-être un peu moins de députés".
"Est-ce qu’il y a trop de députés ?" Affirmant qu’il s’agit d’une question embarrassante, le Premier ministre a admis qu’il était difficile de travailler à 577. Un effectif réduit "rendrait le travail un peu plus efficace et un peu plus fluide", a-t-il dit, selon Le Parisien. La réduction du nombre d’élus figure d’ailleurs dans la réforme des institutions voulue par le chef de l’Etat.
Edouard Philippe a néanmoins souligné qu’il faudrait trouver le bon équilibre pour éviter de donner l’impression d’écarter "soit des territoires, soit des Françaises qui vivent à certains endroits de la représentation nationale et du débat public". Il appelle ainsi à la prudence, d’autant plus que "l’expression d’une insatisfaction à être trop loin de la décision publique, pas assez associé à la décision publique" a été beaucoup constatée depuis le début du mouvement des Gilets Jaunes.
Il a par ailleurs fait valoir l’idée d’avoir deux assemblées, car cela permettrait de voir les choses d’un autre angle. De plus, les textes issus des débats seront généralement bien meilleurs.
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