Le jeudi 20 juin à Paris, Édouard Philippe a critiqué Emmanuel Macron, affirmant sur TF1 que celui-ci a "tué la majorité". Maintenant en campagne, le maire du Havre cherche à tourner la page et se concentrer sur d’autres sujets.
Le jeudi 20 juin, Édouard Philippe était en campagne à Paris, répondant aux questions de TF1info alors que la majorité présidentielle n’a plus que quelques jours pour convaincre. L’ancien Premier ministre a laissé entendre sa position sur la dissolution, sans la formuler clairement. Face au journaliste Paul Larrouturou, le maire d’Horizons du Havre a d’abord préféré esquiver la question. "Il a pris sa décision seul, de manière souveraine", a-t-il toutefois réagi. "On peut s’interroger pour savoir si c’est une décision opportune ou inopportune, risquée ou au contraire qui crée des opportunités", a continué l’ex-locataire de l’Élysée. Confronté aux questions, Édouard Philippe a choisi de répondre qu’il aurait l’occasion d’aborder le sujet en temps voulu, privilégiant la discussion sur l’élection à venir plutôt que sur ce point politique spécifique.
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En ce qui concerne les électeurs français qui s’apprêtent à voter prochainement, Édouard Philippe souhaite transmettre un message clair : ils ne sont pas contraints de choisir entre les extrêmes. Le maire du Havre est convaincu qu’une nouvelle majorité différente est envisageable. Parce que "c’est le président de la République qui a tué la majorité présidentielle", a-t-il estimé. Et "ce n’est pas moi qui suis parti, ce ne sont pas les frondeurs qui l’ont énervé. Il a décidé de la dissoudre". Pour sa campagne, M. Philippe veut "passer à autre chose (…) c’est ce que j’essaye de construire".