Edouard Philippe a annoncé la création d’une "cellule spécifique", destinée à suivre les détenus terroristes ou radicalisés à leur sortie de prison.
D’ici 2019, environ 450 détenus terroristes ou radicalisés devraient être libérés, selon le Premier Ministre. Pour cela, il a affirmé, lors d’un discours au siège de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), la création d’une unité spécifique, mise en place au sein de l’Unité de coordination de la lutte antiterroriste (UCLAT) et qui associera le renseignement pénitentiaire. L’attribution de chaque sortant de prison à un service en est la première mission.
Concernant les sortants poursuivis et condamnés dans le cadre d’affaires de terrorisme, la direction générale du renseignement intérieur (DGSI) sera systématiquement désignée. En revanche la cellule désignera d’autres entités, telle que le service central du renseignement territorial (SCRT, ex-RG), pour les détenus moins formellement étiquetés, présentant des risques de radicalisation.
Par ailleurs, Edouard Philippe a également confirmé la création d’un parquet national antiterroriste sachant que c’est une section du parquet de Paris qui s’est chargée de la lutte antiterroriste jusque là. Il juge toutefois "qu’il est désormais nécessaire de permettre à un procureur de se consacrer à temps plein à la lutte antiterroriste".