Sur le plateau de TF1, jeudi 12 septembre, Edouard Philippe est revenu sur l’affaire des Mutuelles de Bretagne impliquant Richard Ferrand. Le Premier ministre a exprimé son "amitié" et sa "confiance" au président de l’Assemblée nationale.
Le Canard Enchaîné avait révélé en 2017, que Richard Ferrand avait permis à la société immobilière de sa femme d’emporter, en 2011, un marché immobilier pour la location d’un local commercial par les Mutuelles de Bretagne, qu’il dirigeait (1998 -2012). A peine nommé ministre de la Cohésion des territoires, cette affaire a contraint M. Ferrand à quitter le gouvernement en juin 2017. Mais il a ensuite pris la succession de François de Rugy à la présidence de l’Assemblée nationale, en septembre 2018, après avoir présidé le groupe des députés LaRem.
Richard Ferrand a été mis en examen pour "prise illégale d’intérêts" dans cette affaire des Mutuelles de Bretagne, mercredi 11 septembre. Revenant sur cette inculpation, jeudi soir, le Premier ministre a fait part de son "amitié" et son "soutien total" au président de l’Assemblée nationale sur TF1. Pour des raisons liées à la séparation des pouvoirs, il reconnait qu’il ne pouvait s’exprimer sur la décision de la justice, mais il a indiqué "en tant qu’Edouard Philippe, à Richard Ferrand, l’amitié réelle que je (qu’il) lui porte, le soutien qui est total et la confiance que j’ai (qu’il a) dans sa capacité à faire valoir son innocence".
D’après le chef du gouvernement, Richard Ferrand pouvait "continuer à assurer la présidence de l’Assemblée nationale dans de bonnes conditions". Dès son arrivée au perchoir, M. Ferrand avait déjà laissé entendre qu’il ne quitterait pas son poste en cas de mise en examen, note RTL. Il aurait, d’ailleurs, confirmé dans un communiqué : "Je suis déterminé à poursuivre ma mission", selon les propos cités par le média.
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