Le président Emmanuel Macron a évoqué mardi 27 avril la situation au Tchad en indiquant que la France condamne avec "la plus grande fermeté la répression" dans le pays.
Des manifestations violentes et meurtrières contre la junte militaire, ayant pris le pouvoir au Tchad après la mort du président Idriss Déby, ont secoué le pays depuis plusieurs jours. Au moins cinq morts et une vingtaine de blessés sont à déplorer lors de ces manifestations contre les militaires au pouvoir.
Pour rappel, Emmanuel Macron s’est rendu au Tchad pour assister aux obsèques du président Idriss Déby mort au combat contre les terroristes. Et le chef de l’Etat a tenu à indiquer mardi dernier que la "France condamne avec la plus grande fermeté la répression" dans le pays, rapporte RFI.
Selon toujours le locataire de l’Elysée, la France accorde son soutien à la mise en place d’une "transition pacifique, démocratique et inclusive". Il a aussi tenu à souligner qu’il n’était pas pour un plan de succession après la mort du président Déby qui a dirigé le Tchad depuis 1990 et a été réélu juste avant son décès.
Le fils du président défunt, Mahamat Idriss Déby, a été désigné pour diriger le Conseil Militaire de Transition (CMT) qui assure que le pouvoir sera transféré aux civils après des élections prévues dans 18 mois, indique Ouest France. Mais les manifestants tchadiens veulent une transition civile.
> Voir notre dossier sur l’actualité en France.