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Le garde des Sceaux a provoqué un tollé à l’Assemblée nationale, mardi, à la suite de ses deux bras d’honneur après l’intervention du député LR Olivier Marleix. Éric Dupond-Moretti s’est excusé, mais la Première ministre lui a exprimé son mécontentement.
Mardi après-midi, les débats sur une proposition de loi du groupe Renaissance, pour une peine d’inéligibilité obligatoire contre les auteurs de violences, ont été perturbés à l’Assemblée nationale. Après l’intervention du président du groupe LR Olivier Marleix rappelant des affaires concernant des membres du camp présidentiel, dont le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti lui a adressé deux bras d’honneur. "C’est quelque chose d’assez inqualifiable", selon le député Patrick Hetzel.
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La scène a provoqué un tollé dans l’hémicycle. Le garde des Sceaux a alors présenté ses "excuses" à M. Marleix et à la "représentation nationale". Il a expliqué que c’était "le geste d’une personne qui a réagi à une accusation qu’il n’estime pas fondée". Le député LR a déploré une "insulte". De passage sur le plateau de RTL le lendemain, il a demandé au président de la République de "tirer les conséquences" de cette affaire en sanctionnant le ministre pour ce "geste scandaleux".
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Alors que plusieurs figures politiques ont demandé la démission de M. Dupond-Moretti, la Première ministre s’est entretenue par téléphone avec ce dernier pour lui exprimer son mécontentement. Élisabeth Borne a recadré son ministre de la Justice. "Ce comportement n’a pas sa place dans l’hémicycle", lui aurait-elle dit, selon les propos rapporté par les médias.