Deux décrets, portant sur la validation des périodes d’assurance vieillesse au titre du versement des cotisations et sur la retraite anticipée au titre des carrières longues, ont été publiés au Journal officiel.
Le Journal officiel publie, dans son édition du jour, deux nouvelles mesures prévues par la loi sur
la réforme des retraites qui a été promulguée le 20 janvier dernier.
La première, effective au 1er janvier, ramène le seuil de validation d’un trimestre d’assurance vieillesse à 150 heures rémunérées au lieu des 200 exigées jusqu’ici. Ce dispositif privilégie plus particulièrement les assurés ayant une activité à temps très partiel, à faible durée de travail ou à faible revenu, puisqu’il leur permet de valider plus facilement quatre trimestres.
La seconde mesure, quant à elle, consiste à l’élargissement du champ des trimestres « réputés cotisés » pour le bénéfice de la retraite anticipée pour « carrière longue ».
A compter du 1er avril de cette année, « deux trimestres au titre des périodes d’invalidité, tous les trimestres de majoration de durée d’assurance attribués au titre du compte personnel de prévention de la pénibilité créé par la loi du 20 janvier 2014 et deux trimestres supplémentaires de chômage indemnisé » seront pris en compte dans les trimestres « réputés cotisés ». Il en est de même pour « tous les trimestres liés à la maternité », explique le gouvernement sur son site legifrance.gouv.fr.
A travers la réforme des retraites, l’Etat entend élargir la durée de cotisation afin que ceci se totalise à 43 ans, soit 172 trimestres, à l’horizon 2035, pour les générations 1973 et suivantes, rappelle Le Figaro.
Sans toucher à l’âge légal de départ à la retraite, fixé à 62 ans, la réforme prévoit également la création d’un compte pénibilité à partir de l’an prochain. Ce dispositif donne la possibilité aux salariés exerçant un métier pénible de se reconvertir ou d’avancer son départ à la retraite.