Les Insoumis ont décidé de maintenir la pression sur Emmanuel Macron. Ils préviennent le chef de l’Etat, s’il ne nomme pas Lucie Castets, il y aura des conséquences. La France Insoumise posera sur la table une procédure de destitution.
Le mouvement dirigé par Jean-Luc Mélenchon persiste et signe : une nomination de Lucie Castets à Matignon, sinon ils lancent une destitution.
Les autres membres du Nouveau Front Populaire ne valident pas le procédé. Les Écologistes et le Parti Socialiste ont déjà annoncé leur refus de se joindre à cette initiative des Insoumis. Invité à la radio RTL, ce matin, Manuel Bompard a réaffirmé leur objectif. Il a évoqué un "avertissement" à l’adresse du locataire de l’Élysée. Le coordinateur de La France Insoumise demandé à Emmanuel Macron de "prendre acte du résultat des élections législatives". La gauche est arrivé en tête avec 178 sièges suivi d’Ensemble et ses 156 élus.
La France Insoumise compte bien ne pas le laisser se dérober. "J’espère qu’à l’issue de ce rendez-vous, le président de la République prendra enfin conscience qu’il a perdu les élections législatives et appellera Lucie Castets au gouvernement", prévient l’élu des Bouches-du-Rhône. Le député lui a même reproché de "multiplier les manœuvres dilatoires" pour ne pas nommer la candidate proposée par le Nouveau Front Populaire.
Le coordinateur de La France Insoumise va encore plus loin en lançant une menace de sanction si le chef de l’État ne choisit pas Lucie Castets pour siéger à Matignon. "Le président de la République décide de s’asseoir sur le résultat des élections, ça ne restera pas impuni", a déclaré le parlementaire. Selon sa déclaration, LFI "utilisera les moyens constitutionnels", c’est-à-dire une procédure de destitution pour l’obliger à "faire respecter" les résultats des urnes.