Christian Estrosi a décidé de prendre un nouvel arrêté sur le port du masque dans la ville de Nice, un nouveau décret que la LDH n’attaquera plus en justice.
La Ligue des droits de l’Homme (LDH) était contre le port du masque obligatoire à Nice. Une mesure de restriction décrétée par un arrêté municipal qui a été signé par Christian Estrosi, le 7 mai dernier, rapporte Ouest France. Ce décret impose à partir du 11 mai, le port du masque à tous les Niçois âgés de plus de 11 ans et cela sur l’ensemble de la voie publique, de 8h du matin jusqu’à 20h.
De son côté, la LDH a décidé de contester cette mesure de restriction en déposant un recours au tribunal. La Ligue a indiqué que : "Si personne ne conteste l’utilité du port du masque, il importe de ne pas aggraver les mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire sans nécessités locales".
Une source gouvernementale a confié auprès du journal Le Parisien que : "le Conseil d’Etat a déjà statué à leur sujet et confirmé que les maires ne pouvaient pas prendre une telle décision sauf circonstances exceptionnelles".
Quant au ministère de l’Intérieur, il a rappelé que : "Le port du masque sera recommandé dans l’espace public, obligatoire dans les transports publics et dans certains commerces si les commerçants l’exigent, mais il n’est pas prévu de le rendre obligatoire dans l’ensemble de l’espace public".
De son côté, le maire de Nice, Christian Estrosi, a décidé de supprimer son texte signé le 7 mai dernier et nouvel arrêté sur le port du "masque obligatoire" sur l’espace public semble ne plus déranger la LDH qui ne l’a plus contesté.
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