L’essayiste de 74 ans, est mort le 26 décembre, il était connu pour avoir été proche de Nicolas Sarkozy lors de son mandat en 2012. L’ancien journaliste a toujours tenu une ligne conservatrice.
D’après une information partagée par Le Figaro, Patrick Buisson a passé l’arme à gauche mardi 26 décembre. L’homme politique a été découvert sans vie chez lui en Vendée dans la matinée, selon les renseignements du Parisien.
L’écrivain s’est fait connaître sur la scène politique grâce à sa collaboration avec Nicolas Sarkozy. Il a officié comme étant un conseiller de l’ancien chef d’État en 2012.
Pourtant, l’essayiste était loin d’être un débutant, il s’est déjà occupé de la candidature de Philippe de Villiers pour la préparation des élections européennes en 1994. Sa ligne n’a jamais changé au fil des années, l’ex-journaliste est resté un fervent partisan de l’union des droites, il a réclamé une association entre le FN, le RPR (le Rassemblement pour la République), et l’UDF (Union pour la Démocratie française). Patrick Buisson a toujours milité pour une "droite décomplexé" et il a toujours mis en avant l’"identité nationale" lors de ses prises de parole.
L’homme de droite ne s’entendait pas beaucoup avec le Front National qui était encore sous la présidence de Jean-Marie Le Pen à l’époque. En 2022, il a même préféré rejoindre le camp d’Eric Zemmour. L’ancienne plume du journal Minute avait expliqué son choix en étrillant la fille du chef du FN : "le RN n’arrivera jamais au pouvoir tant que Marine Le Pen en sera la candidate".
Durant sa carrière politique, Patrick Buisson a quelques démêlés avec la justice. En 2014, il a écopé d’une condamnation pour avoir "enregistré des discussions" avec Nicolas Sarkozy, sans son aval. Ses ennuis judiciaires ont continué : en 2015, sa mise en examen a été confirmée suite à l’affaire des sondages de l’Élysée. Son verdict tombe en janvier 2022, il a pris deux ans de prison avec sursis avec l’obligation de payer une amende de 150 000 euros.