La tête de liste des Républicains François-Xavier Bellamy a critiqué l’organisation du débat entre Jordan Bardella et Gabriel Attal. "Ce duel était le "signe d’une crise démocratique assez profonde", a-t-il lancé.
Invité de France 2 en deuxième partie de soirée, François-Xavier Bellamy a exprimé une colère froide jeudi 23 mai après le débat entre Jordan Bardella et Gabriel Attal. Il a vivement dénoncé le fait que lui et plusieurs de ses concurrents ont été tenus à l’écart.
La tête de liste des Républicains a estimé que ce duel était "le signe d’une crise démocratique assez profonde qui se révèle dans la mise en scène à laquelle nous avons assisté"."Parce que c’est une mise en scène", a-t-il fustigé.
Le prétendant de la droite est revenu sur l’origine d’une telle affiche qui, selon lui, héritière des anciens débats entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. "Qu’est-ce qui permet d’organiser la confrontation entre ces deux personnes ? Ce n’est même pas eux qui devraient s’en expliquer", a-t-il lancé.
Il n’a pas manqué d’interpeller la présentatrice Caroline Roux, rapporte Le Figaro. "Comment est-ce que vous avez choisi d’organiser cette confrontation ? Qu’est-ce qui vous permet de les avoir invités, eux ? Est-ce que ce sont les sondages, ce sont les intentions de vote qui permettent de faire ce choix ?" a demandé François-Xavier Bellamy. Il a par ailleurs jugé qu’il aurait fallu au moins inviter Raphaël Glucksmann, estimé à 15% des suffrages.
Durant cette interview, l’eurodéputé LR a insisté sur l’absence de Valérie Hayer en demandant où est la candidate. Il a ainsi indiqué avoir du respect pour elle, car elle mène cette liste et elle est courageuse. "Qui est tête de liste de la majorité présidentielle ?", a-t-il renchéri en pointant la présence du Premier ministre Gabriel Attal. Selon lui, rien ne justifie que le service public mette en scène ce débat. Ni les sondages, et surtout pas la réalité du débat européen.
Pour rappel, un débat à plusieurs est organisé le 4 juin sur France 2 et l’eurodéputé LR a confirmé sa présence, parce que "tous les candidats seront invités"
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