Danièle Obono : un tweet de la députée LFI fait jaser

LINFO.RE – créé le 4.10.2022 à 08h55 – mis à jour le 4.10.2022 à 09h04 - La rédaction

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Dans la matinée du lundi 3 octobre, la députée de La France insoumise Danièle Obono a publié un tweet dans lequel elle s’en est prise aux détracteurs de la lutte féministe. Ses propos, acerbes, ont déclenché de vives réactions politiques.

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D. Obono regrette les événements survenus au cours d’une manifestation

Lors d’un rassemblement en soutien aux femmes iraniennes à Paris, la députée écologiste Sandrine Rousseau a été huée dimanche, lors de sa prise de parole. Certains participants lui reprochent ses prises de position passées sur le port du voile en France. L’élue LFI Danièle Obono regrette ce qui s’est passé.

"Mangez vos morts"

Dans une publication sur Twitter, elle a dénoncé ceux "qui instrumentalisent la lutte des femmes en Iran contre l’oppression pour insulter et disqualifier la lutte des femmes en France contre l’oppression". En s’adressant à ces personnes, Danièle Obono a utilisé l’expression "mangez vos morts".

Bonjour à tous et toutes !*

*Sauf aux gens qui instrumentalisent la lutte des femmes en Iran contre l’oppression pour insulter et disqualifier la lutte des femmes en France contre l’oppression. Ceux-là : mangez vos morts.

— Députée Obono (@Deputee_Obono) October 3, 2022

Les critiques fusent sur les réseaux sociaux

Les propos de la députée ont déclenché la polémique dans la classe politique. "Quelle honte sur le fond et la forme !", a commenté le sénateur socialiste du Val-d’Oise, Rachid Temal. "Voilà comment s’exprime une députée LFI en 2022. Vous prétendez vous battre pour la paix et le progrès social ; vous diffusez la bêtise et la haine", critique le député Renaissance de Haute-Savoie, Antoine Armand.

Des propos "indignes"

Le député de la majorité Denis Masséglia estime, pour sa part, que "de tels propos" sont "indignes" de la fonction d’élu. "Après la violence physique présumée, la violence verbale constatée", fustige Kevin Mauvieux, un député du Rassemblement national, cité par Le Parisien.