L’ancien député européen a fait savoir dimanche qu’il ne sera pas à la tête du ministère de la Transition écologique.
Son nom figurait dans la liste des successeurs potentiels de Nicolas Hulot. Mais il a indiqué dimanche soir sur LCI qu’il ne sera pas ministre de la Transition écologique.
"J’étais divisé, je me suis d’abord dit : ’il faut y aller’. [...] Pour la première fois de ma vie, je me suis dit ’pourquoi pas’, être ministre. J’avais besoin de me tester. Et ce test, je l’ai eu lorsque j’ai eu Emmanuel Macron au téléphone", a-t-il détaillé.
Le chef de l’État lui a demandé s’il était prêt à perdre sa liberté en devenant ministre. Mais d’un commun accord avec Emmanuel Macron, il a pris cette décision afin de préserver sa liberté.
"Sans état d’âme, je n’y vais pas", a-t-il conclu.
.@danycohnbendit ne sera pas ministre de l’Écologie : "C’est une fausse bonne idée" Ses explications à @agindre dans #EnTouteFranchise pic.twitter.com/fLswiuZAbU
— En Toute Franchise (@TouteFranchise) 2 septembre 2018
Dans le débat public, l’ancien député européen est une voix importante et connue.
"Dany Cohn-Bendit est une conscience libre de l’écologie politique et de l’Europe aussi, qui est une cause qu’il a faite sienne à maintes reprises dans ses engagements […] que ce soit en France ou en Allemagne", a salué le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux.
Samedi, il avait déjà indiqué au micro d’Europe 1 qu’il n’était pas intéressé par le poste de ministre. Daniel Cohn-Bendit se rendra à l’Élysée ce lundi pour parler d’une éventuelle candidature aux élections européennes avec le président de la République.
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(Source : Europe 1)