Visé par une enquête pour "tentative de viol", Damien Abad a quitté ce lundi son poste au ministère des Solidarités en dénonçant des "calomnies ignobles, orchestrées dans un calendrier bien choisi".
A la suite du remaniement ministériel, Damien Abad est remplacé au ministère des Solidarités par Jean-Christophe Combe, patron de la Croix-Rouge. Lors de la passation de pouvoir, ayant eu lieu lundi 4 juillet, le désormais ex-ministre a déclaré quitter le ministère avec "beaucoup de regrets". "Je veux ici présenter tous mes vœux de réussite à Jean-Christophe Combe", a aussi indiqué Damien Abad à l’adresse de son successeur. "On ne m’aura pas laissé le temps mais jusqu’au bout j’ai assumé pleinement ma fonction de ministre", a-t-il aussi tenu à souligner.
Après des plaintes pour agressions sexuelles dans lesquelles Damien Abad est impliqué, le parquet de Paris a alors décidé d’ouvrir une enquête pour viol à son encontre. Le principal intéressé a toujours nié en bloc les accusations accablantes contre lui.
En revenant sur les raisons de son départ du gouvernement, Damien Abad a expliqué que face aux "calomnies ignobles" dont il est la cible, "il paraissait alors préférable" qu’il puisse se défendre sans entraver l’action du gouvernement. Selon lui, il s’agit de calomnies "orchestrées dans un calendrier bien choisi".
"Je me défendrai sans relâche jusqu’à ce que la justice confirme mon innocence", a-t-il encore lancé. Dans la foulée, il s’est par ailleurs insurgé contre le non-respect de la présomption d’innocence en déclarant :"Je me battrai aussi contre ce mouvement funeste qui relègue la présomption d’innocence au rang de vieillerie sans importance", rapporte RTL.
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