ROMAIN DOUCELIN/SIPA
À peine nommé ministre, D. Abad fait face à des accusations de viols qu’il conteste "avec la plus grande force". Muriel, son ancienne aide-soignante, témoigne sur son handicap. Elle estime qu’il ne peut pas avoir commis les faits qui lui sont reprochés.
Deux femmes accusent le nouveau ministre des Solidarités d’agressions sexuelles, selon les témoignages publiés par le site d’information Médiapart le 21 mai 2022. D’après les accusatrices, les viols présumés remontent en 2010 et 2011. Deux plaintes avaient été déposées contre Damien Abad, mais elles ont été classées sans suite.
Cette affaire fait jaser, pourtant l’ancien chef de file des Républicains à l’Assemblée nationale "conteste avec force" ces accusations de viols. Damien Abad a assuré qu’il est innocent. De ce fait, il ne compte pas quitter le gouvernement.
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Pour sa défense, le ministre a évoqué sa maladie : l’arthrogrypose. C’est une maladie congénitale rare qui lui inflige des déformations et des raideurs articulaires importantes. Ce qui ne lui permettrait pas d’avoir des relations sexuelles avec une personne non consentante.
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Son discours a été renforcé par les témoignages de son ancienne aide-soignante, appelée Muriel, lorsqu’il était député européen il y a dix ans. Celle-ci estime que le handicap de M. Abad ne lui permettrait pas d’avoir des relations sexuelles sans consentement.
"J’ai beaucoup de mal à croire les accusations ", a déclaré cette personne qui l’aidait au quotidien. Muriel ne voit pas comment le ministre aurait pu abuser sexuellement d’une personne. "À mon avis, il faut que la personne soit consentante pour avoir des relations sexuelles avec lui… C’est impossible qu’il ait pu faire ça tout seul", selon ses dires.
