Le nouveau ministre des Solidarités, Damien Abad, est visé par deux accusations de viols. Le concerné a indiqué qu’il n’envisageait pas de démissionner.
Au cours d’un déplacement dans sa circonscription de l’Ain, le nouveau ministre des Solidarités, Damien Abad, a clamé son innocence face aux accusations de viols portées à son encontre.
Lors d’une déclaration à la presse, il a indiqué qu’il n’a pas envisagé de démissionner, rapporte Sud Ouest.
"Un homme innocent doit-il démissionner ? Je ne crois pas", a-t-il martelé en précisant qu’il conteste ces accusations avec la plus grande fermeté. "Je n’ai jamais violé une seule femme de ma vie", a-t-il renchéri.
Plusieurs personnalités politiques ont réagi après la révélation de ces accusations de viols.
Lundi 23 mai, Marine Le Pen a estimé que cela en dit long sur le comportement du président de la République [qui] ne peut pas résister à faire un bon coup (...), même [avec] un profil dont il savait qu’il pouvait poser problème. "Le simple fait d’avoir de manière récurrente un comportement inapproprié avec les femmes devrait vous écarter d’un poste, en l’occurrence de ministre", a-t-elle précisé.
Selon elle, c’est une sorte de faute commune, car le ministre était connu au sein de son propre groupe (LR) pour avoir multiplié les comportements ou propos inappropriés à l’égard des femmes. "Comme il n’a pas le souhait de démissionner du poste (...) c’est à d’autres que lui de décider", a-t-elle renchéri.
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