Au Sénat, mercredi 15 juillet, le Premier ministre a dénoncé les critiques concernant la nomination de Gérald Darmanin, visé par une enquête pour viol, à la tête du ministre de l’Intérieur.
Une sénatrice socialiste, Murielle Cabaret, a relayé les critiques sur la nomination de Gérald Darmanin en tant que ministre de l’Intérieur, malgré une enquête pour viol à son encontre. Elle a reproché un soutien "sans faille" de Jean Castex au ministre Darmanin, sans même attendre la fin de la procédure judiciaire.
Au Sénat mercredi 15 juillet, le Premier ministre a réagi. "M. Darmanin a droit au respect des principes de la République, comme tous les citoyens. Nous assistons à des dérives qui sont inadmissibles, je le dis ici avec solennité et gravité", a-t-il lancé. Le chef du gouvernement a ajouté avoir nommé Gérald Darmanin en son âme et conscience.
Depuis des jours, cette nomination inattendue a suscité les critiques de nombreuses personnalités politiques, ainsi que la colère de plusieurs mouvements féministes. "Ce remaniement du gouvernement français représente un virage politique antiféministe, dont la portée dépasse largement les frontières de la France (…)", a écrit un collectif de 91 militantes dans une tribune publiée dans Le Monde.
Sur Europe 1 dans la matinée du jeudi 16 juillet, Gérald Darmanin s’est dit victime d’une calomnie. "Je ne souhaite à personne d’être accusé à tort et je ne souhaite même pas à mon pire ennemi d’être victime de la chasse à l’homme à laquelle je suis aujourd’hui l’objet", avait-il déclaré.
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