En ce jeudi 14 juillet, suite au défilé, le président Emmanuel Macron poursuit les traditions avec l’entrevue télévisée présidentielle de la Fête Nationale. Une tradition à laquelle il n’avait pas participé depuis 2020 et avec laquelle il renoue en ce début de second mandat. Cette entrevue a été l’occasion pour le président de s’exprimer sur son quinquennat à venir.
En ce jour de Fête nationale française, le président Emmanuel Macron qui vient d’entamer son second quinquennat participe à la traditionnelle interview télévisée du 14 juillet. Un rendez-vous qu’il avait manqué ces deux dernières années. Cette entrevue en direct était la première depuis sa réélection.
Au cours de cette entrevue, Emmanuel Macron revient sur ses engagements et sur les points clés de son nouveau mandat. L’un des sujets les plus importants a été abordé dès le début de cette entrevue : l’invasion russe en Ukraine. Le président affirme que la guerre est partie pour durer, mais que la France n’entrera pas en guerre, afin d’éviter une Troisième Guerre mondiale.
S’il ne souhaite pas que la France entre en guerre, Emmanuel Macron a tout de même rappelé son engagement à renforcer les forces armées françaises, afin de contrer le cyberterrorisme et le terrorisme, sur le domaine maritime et l’espace, entre autres. "Nous avons réinvesti : 26 milliards d’euros et nous allons en faire davantage", dit-il.
Toutefois, la France ne restera pas les bras croisés et continuera de venir en aide aux Ukrainiens et à sanctionner la Russie : "Nous sommes dans ce qu’on appelle une guerre hybride. Il faudra peut-être se passer d’une totalité d’un gaz russe." Et pour y faire face, le président a l’intention de mettre en place un "plan de sobriété pour les administrations et les entreprises."
La crise ukrainienne a ainsi engendré l’augmentation des prix des énergies. C’est pourquoi Emmanuel Macron annonce que le bouclier tarifaire sur les prix de l’énergie sera réévalué à la fin de l’année, car "aujourd’hui, le contribuable paye à la place du consommateur".
À l’heure où le dérèglement climatique en cours est également au coeur des préoccupations, le président de la République déclare : "On va planifier la transition énergétique sur les prochaines années et mettre beaucoup plus d’argent." Il annonce ainsi qu’une loi d’urgence sera votée sous peu afin de réduire les délais de réponse face à l’urgence climatique.
Le pouvoir d’achat des Français en a pâti face à la crise sanitaire et la crise ukrainienne. Pour Emmanuel Macron, la solution pour son amélioration est de "cibler ceux qui en ont le plus besoin", mais aussi "le travail" et "les salaires." Ainsi, le président compte mettre en place une réforme du travail. De plus, ses positions n’ont pas changé quant à la réforme des retraites qu’il compte appliquer dès l’été 2023.
En ce qui concerne les salaires, le président considère que l’État a fait sa part du marché durant la crise sanitaire et que c’est aux entreprises d’agir à ce propos.
Enfin, alors que la dette française a augmenté face aux différentes crises, Emmanuel Macron annonce que les impôts ne seront pas augmentés. "On ne doit pas augmenter la dette. J’ai pris l’engagement de commencer d’ailleurs à la rembourser dès 2026", fait-il savoir.