Coronavirus, remaniement ou encore chômage, le président de la République a achevé ses consultations afin de rebâtir la France de l’après Covid-19.
Le chef de l’État a clôturé, jeudi 2 juillet au soir, ses consultations pour préparer le dernier acte de son quinquennat. Il a ainsi achevé un mois de consultation avec les présidents des trois chambres, Richard Ferrand (Assemblée nationale), Gérard Larcher (Sénat) et Patrick Bernasconi (Cese). Leurs propositions ont rejoint celles des partenaires sociaux, des économistes, des anciens présidents de la République française, mais aussi des groupes parlementaires, relate Le Figaro.
"Je crois que le cap sur lequel je me suis engagé en 2017 reste vrai", a-t-il expliqué au micro d’une presse régionale.
Emmanuel Macron veut ainsi miser sur la reconstruction de la société tant sur le plan social, économique qu’environnementale. Le président de la République s’est donné trois priorités, à savoir la santé, le grand âge et les jeunes.
Le locataire de l’Élysée a annoncé la remise en chantier de la réforme des retraites. Il s’est dit prêt à faire des concessions, notamment sur l’âge pivot. "Je demanderai au gouvernement de réengager rapidement une concertation en profondeur (...) associant les partenaires sociaux dès l’été", a-t-il souligné.
Richard Ferrand quant à lui est revenu sur la taxe carbone, la limitation de la vitesse à 80 km/h, ainsi que la réduction des aides au logement pour les étudiants. Ces réformes ont été portées par l’actuel Premier ministre, Édouard Philippe. "Si de telles mesures sont devenues irritantes au point de mobiliser une frange de nos concitoyens (…) il n’est pas impossible que ce soit par défaut de méthode, plutôt que par leur contenu", a écrit le président de l’Assemblée dans un courrier adressé à Emmanuel Macron.
Le président Macron va désormais retravailler sur le remaniement. Un proche d’Emmanuel Macron a indiqué qu’"un gouvernement c’est un mikado. Dès que vous bougez un truc, ça devient compliqué". Le gouvernement doit tenir son premier Conseil des ministres le 8 juillet prochain, mais le chef de l’État ne veut pas céder aux pressions, rapporte Le Figaro.
Du côté des sondages, la popularité d’Édouard Philippe a toujours progressé depuis le confinement. "Nous avons une relation de confiance qui, je crois, est historique (…) Ce que nous avons réussi à faire pendant trois ans est inédit, avec beaucoup de confiance et de coordination, contrairement à ce qui a été écrit", a lancé Emmanuel Macron.
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