La polémique a déjà éclaté après la première journée de confinement des Français. Invitée d’Europe 1 dans la soirée de mardi, Marine Le Pen n’a pas mâché ses mots.
L’ancienne ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a fait une confession qui sème la panique sur la gestion du gouvernement de la crise du coronavirus. "Le 30 janvier, j’ai averti [le Premier ministre] Édouard Philippe que les élections ne pourraient sans doute pas se tenir. On aurait dû tout arrêter, c’était une mascarade.", a-t-elle déclaré.
Des propos qui ont immédiatement provoqué une polémique. Invitée mardi soir d’Europe 1, la présidente du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen a parlé d’un possible scandale d’État. "Si ces propos sont exacts (…) devront faire l’objet d’une sévère évaluation à la fin de la crise", a-t-elle poursuivi.
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D’après Agnès Buzyn, quand elle avait quitté le ministère, elle savait déjà que la vague du tsunami était devant ma France. "Je pleurais parce que je le savais", a-t-elle ajouté. De son côté, Marine Le Pen a prévenu le gouvernement des questions que se posent les Français.
"On a refusé la fermeture de nos frontières, on n’a pas pris les mesures pour anticiper la réquisition des entreprises qui fabriquent les masques (et) aucune décision sérieuse n’a été prise pendant des semaines et des semaines", a-t-elle regretté.
Si l’ancienne ministre a raison, la responsabilité politique sera extrêmement lourde, note la présidente du RN, en indiquant que la non-fermeture des frontières est une consigne idéologique criminelle.
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