Le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau voit dans la crise des sous-marins un triple "échec". Il réclame de la transparence.
Les Etats-Unis ont annoncé, mercredi 15 septembre, un partenariat de sécurité dans la zone indo-pacifique avec l’Australie et le Royaume-Uni, pour faire face à la Chine. Ce partenariat prévoit la livraison de sous-marins à propulsion nucléaire américains à Canberra. Cette décision américaine a cependant mené à la rupture d’un énorme contrat de fourniture de sous-marins conventionnels français à l’Australie.
Le chef de la diplomatie française a dénoncé sur la radio France Info "un coup dans le dos". Rappelant avoir conclu le "contrat du siècle" sur les sous-marins lorsqu’il était ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian a estimé que la France avait "établi avec l’Australie une relation de confiance", mais celle-ci a été "trahie".
Bruno Retailleau a été interrogé sur Public Sénat pour savoir s’il fallait une commission d’enquête parlementaire sur ce dossier. Il a évoqué "un cafouillage" entre Paris, qui affirme ne pas avoir été avertie, et Washington, qui dit le contraire. Voyant un triple "échec" (politique, industriel et diplomatique), et finalement "un affaiblissement de la France", le patron des sénateurs réclame "plus de transparence".