Le président de la commission des Finances à l’Assemblée nationale, Eric Woerth, a évoqué le coût du plan de relance en 2020 tout en dénonçant des dépenses qui ne seraient pas liées à la crise sanitaire.
Le "quoi qu’il en coûte" pour faire face à la pandémie de coronavirus "a coûté 86 milliards d’euros pour 2020", a fait savoir Eric Woerth, dimanche 15 novembre dernier. Dans la foulée, il a aussi révélé des dépenses qui n’auraient pas été en lien avec crise sanitaire. Par conséquent, le député de l’Oise a alors demandé à l’exécutif de définir des mesures de relance plus "ciblées", rapporte RTL.
Le président de la commission des Finances à l’Assemblée nationale a entre autres pointé du doigt la mise en place d’équipements de caméras piétonnes pour la police ou encore les subventions pour la création de haies.
Mot pour mot, il a lancé : "Je conteste l’idée que ce soit de la relance". Avec ce coût de la relance pour 2020, la France "aura emprunté 10 % de (sa) richesse nationale", a aussi souligné l’élu LR.
Non sans ironie, Eric Woerth a, par ailleurs, fait remarquer, que "les missions de relance sont aussi un énorme alibi pour aller dans le sens des défauts français, qui sont de toujours dépenser sans vraiment savoir comment on finance".
Le responsable a également tenu à indiquer que la relance "doit permettre de garder de l’air dans le ballon, sachant qu’il n’y a pas de rebond s’il n’y a plus d’air".
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