Emmanuel Macron alterne les moments de détente et séquences de travail pendant ses vacances, a révélé "Paris Match". La recrudescence du coronavirus fait partie des dossiers préoccupants de la rentrée.
En vacances dans le fort de Brégançon, Emmanuel Macron s’est confié aux journalistes de Paris Match sur les dossiers brûlants de la rentrée. Dans une interview exclusive, le président de la République a parlé, entre autres, de la recrudescence des nouveaux cas de coronavirus. Les indicateurs de suivi de l’épidémie ne cessent en effet, de se dégrader.
Ainsi, le chef de l’Etat n’a pas écarté l’hypothèse d’un reconfinement, "On ne s’interdit rien", a-t-il précisé au micro de Paris Match. Il a cependant, reconnu qu’on ne peut pas mettre le pays à l’arrêt, car les dommages collatéraux d’un confinement sont considérables. Emmanuel Macron a ainsi détaillé la possibilité mettre en avant une stratégie localisée comme en Mayenne, avec des reconfinements ciblés "si la situation l’imposait".
Dans ce reportage de 10 pages, à paraître jeudi, mais que la chaîne Europe 1 a pu consulter, nos confrères ont révélé qu’Emmanuel Macron alterne détente en famille et séquences de travail. Ainsi, même en vacances, les entretiens téléphoniques et les vidéos se sont multipliés pour le chef de l’Etat. Il s’est notamment entretenu avec Vladimir Poutine, Donald Trump ou encore Mahmoud Abbas. Selon le magazine, la chancelière allemande Angela Merkel est même invitée sur place, jeudi.
Le chef de l’Etat a également évoqué que pour la rentrée, l’évolution de la pandémie et les mesures pour l’endiguer constituent l’un de ses objectifs prioritaires.
Dès la semaine prochaine, la rentrée du président s’ouvrira avec un Conseil des ministres, mardi. Un séminaire gouvernemental aura lieu la semaine suivante. L’exécutif se concentrera notamment sur la reconstruction et le plan de relance.
Selon Paris Match, le président pourrait aller assister à la finale de la Ligue des Champions où jouera le PSG, dimanche soir. Une information sur laquelle le palais de l’Élysée veut encore rester prudent.
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