Au lendemain de l’allocution d’Emmanuel Macron portant sur la crise due au coronavirus, la ministre française du Travail, Muriel Pénicaud, a assuré que l’Etat prendra en charge "100 % du chômage partiel".
Lors de sa déclaration face à l’épidémie de coronavirus, dans la soirée du jeudi 12 mars, le président de la République française a annoncé qu’"un mécanisme exceptionnel et massif de chômage partiel sera mis en œuvre". Alors que "l’Etat remboursait que jusqu’à hauteur du Smic" jusqu’ici, les entreprises "choisissaient le licenciement", car elles se disaient qu’elles ne pouvaient pas prendre en charge le reste, rapporte Le Figaro.
A lire aussi >>> Emmanuel Macron : ce qu’il faut retenir de son allocution
Mais la ministre du travail en France, Muriel Pénicaud, a affirmé sur Franceinfo, ce vendredi 13 mars, que "mettre au chômage partiel, ce n’est pas le chômage, on ne licencie pas". Elle a alors déclaré que l’Etat prendra en charge "intégralement 100% du chômage partiel", donc y compris le montant au-delà du salaire minimum. Le tout serait donc pris en charge sur le budget du ministère du Travail.
A lire aussi >>> Jean-Michel Blanquer : la fermeture des écoles, collèges et lycées "au moins" jusqu’à la mi-avril
Muriel Pénicaud a par ailleurs ajouté que "l’ensemble des mesures" le chef de l’Etat pour tenter de freiner la propagation du coronavirus et limiter son impact économique en France coûtera "des dizaines de milliards d’euros". Mais elle a souligné qu’il faut également voir "le coût pour les salariés s’ils vont au chômage et le coût pour les entreprises si elles ne peuvent pas repartir".
Malgré la situation, l’Etat français voudrait toutefois permettre aux salariés "dans une activité menacée (...) de pouvoir conserver leur rémunération, leur contrat de travail". A côté, les entreprises concernées seront remboursées.
>>> Retrouvez toute l’actualité en France sur Linfo.re