Le gouvernement français n’est pas épargné par les critiques sur sa gestion de la crise du coronavirus. Beaucoup l’accusent d’impréparation face à l’épidémie.
La France compte à ce jour 860 morts et près de 20 000 cas de contamination au coronavirus. Depuis le début de cette crise sanitaire, qui continue de tuer de nombreuses personnes, le gouvernement est critiqué dans sa manière de gérer la pandémie, mais aussi pour les mesures mises en place afin de freiner la propagation du virus. Les médias rapportent par exemple le manque de tests de dépistage, la pénurie de masques et les mesures de confinement laxistes.
Face à la situation, le collectif C19 a porté plainte contre Agnès Buzyn, ancienne ministre de la Santé, et le Premier ministre, Edouard Philippe, devant la Cour de Justice de la République, le 19 mars dernier. En 72 heures, Samuel Lafont, porte-parole du "média de mobilisation" Damoclès, a par ailleurs réuni environ 40 000 signataires pour réclamer "la cour de justice contre Buzyn et Philippe".
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M. Lafont a indiqué à Sputnik que l’exécutif a "soit tardé soit minimisé la gravité de la crise". Tout comme le collectif C19, Damoclès, dénonce un "mensonge d’Etat" dans la gestion de cette crise. Les déclarations d’Agnès Buzyn au journal Le Monde, qui avait affirmé, après le premier tour des municipales, avoir alerté dès janvier le Premier ministre sur la gravité de l’épidémie de coronavirus ravivent les critiques.
Sibeth N’Diaye, la porte-parole du gouvernement avait souligné : "on ne peut pas dire qu’il y a eu un défaut d’anticipation de cette crise". Mais Samuel Lafont fulmine : "ils disent l’avoir anticipée, mais alors comment expliquer la pénurie de masques ?". En laissant par ailleurs croire que c’était une "grippe comme les autres", le gouvernement a minimisé "la gravité potentielle du virus", selon toujours le porte-parole de Damoclès.
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