ROBIN LETELLIER/SIPA
Le Premier ministre, Edouard Philippe, a annoncé dans la soirée de lundi 23 mars de nouvelles restrictions concernant les déplacements.
Depuis le 17 mars dernier, l’Hexagone et l’Outre-mer sont entrés dans le confinement pour limiter la propagation du nouveau coronavirus Covid-19. Les sorties jugées comme non nécessaires étaient ainsi interdites. Il fallait télécharger en ligne une attestation de déplacement dérogatoire pour pouvoir sortir du domicile.
Lundi 23 mars, le chef du gouvernement, Edouard Philippe, a décidé de renforcer les mesures de confinement. Cette décision a été prise en raison du non-respect de bon nombre de Français de ces consignes, relate LCI.
Le Conseil d’Etat a demandé, dimanche dernier, au gouvernement de préciser certains déplacements "à caractère ambigu", comme les raisons de santé, activité physique, etc.
En ce qui concerne la santé, Edouard Philippe a précisé que chaque Français pourra se rendre dans les centres de soins ou hôpitaux pour une urgence ou une convocation. Quant à la question de l’activité physique, il n’est plus autorisé à aller courir dans un rayon de 2 km autour de son habitation. Ce rayon a été limité à 1 km, une fois par jour et tout seul.
Chaque déplacement doit être justifié par une attestation. Les Français qui se déplacent devaient ainsi se munir d’une attestation indiquant le nom, la date de naissance, l’adresse, la date du jour et le motif de son trajet.
Après l’annonce du Premier ministre lundi, cette attestation devra, en outre, comporter l’horaire de son déplacement, rapporte LCI, citant Edouard Philippe.
Attention ! Ce justificatif n’est valable que s’il est imprimé ou est manuscrit.
Alors que le sujet concernant le couvre-feu général était en suspens, Edouard Philippe a expliqué que la France n’est pas encore dans une "logique de confinement général et absolu".
"Nous n’hésiterons pas là où c’est nécessaire, où la situation l’impose de prendre des mesures de couvre-feu dans certaines villes ou parties du territoire, lorsque les maires et les préfets se mettent d’accord", a-t-il, par ailleurs, précisé.
Le chef du gouvernement n’a pas évoqué une possible prolongation du confinement. Par contre, il a précisé que le retour à la normale "n’était pas pour demain". "Le temps du confinement peut durer encore quelques semaines", a-t-il martelé.
>>> A lire aussi : Coronavirus : 860 morts et près de 20 000 cas confirmés en France