Dès ce vendredi 26 février, les membres de la Convention citoyenne pour le climat se réunissent en marge d’une huitième et dernière session.
Alors que l’exécutif se vante de pouvoir traduire la quasi-totalité des propositions de la convention, d’autres évoquent des mesures revues à la baisse. Barbara Pompili, ministre de l’Ecologie, a tenu à leur répondre sur les ondes d’Europe 1. "Le projet de loi climat est lancé et c’est un beau projet. La Convention citoyenne laissera un impact démocratique et écologique considérable", explique-t-elle notamment.
Barbara Pompili a ensuite précisé que les députés porteront un certain nombre de mesures pour affiner des éléments et enrichir le texte… Et en tant que gouvernement, "j’aurai un avis défavorable à tous les amendements qui seraient un recul par rapport à l’ambition du texte", tient-elle à prévenir.
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La ministre déplore ensuite que le Haut Conseil se concentre sur le texte lui-même. "Or on ne peut pas juger l’ambition du gouvernement sans regarder l’ensemble de son travail", assure-t-elle… Pour Mme Pompili, on a fait une loi sur les mobilités, sur l’économie circulaire, "on va interdire les centrales à charbon". La ministre estime "ne tenir compte que de la loi n’a aucun sens", et qu’il s’agit d’un ensemble d’éléments qui vont "nous permettre d’atteindre nos objectifs pour 2030".
Par ailleurs, des citoyens avaient déjà évoqué leur déception. L’un d’eux avait résumé que demander l’avis de citoyens sur le climat, en tenir vaguement compte "et se satisfaire de ça, c’est décevant".
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