Le contrôle technique des deux-roues est une exigence de l’Union européenne. Après avoir annoncé le décret y afférent le 11 août dernier, le gouvernement a fait marche arrière. Le ministre délégué aux Transports prône une alternative pour le remplacer.
Exigé par l’Union européenne depuis 2014, le contrôle technique des deux-roues vise à améliorer la sécurité routière, protéger l’environnement et limiter les nuisances sonores. Cette mesure a été instaurée en France par un décret publié au Journal officiel le 11 août, pour une entrée en vigueur progressive à partir de 2023. Le dispositif a cependant provoqué la grogne des fédérations de motards. Le gouvernement l’a suspendu à la demande du président de la République.
Vendredi 3 septembre, le ministre délégué aux Transports a réuni les fédérations de motards pour revenir sur le sujet, afin de répondre à l’exigence de l’Union européenne. Il voulait, en effet, "co-construire un dispositif alternatif" pour remplacer ce contrôle technique. Jean-Baptiste Djebbari a indiqué sur RMC qu’"il n’y aura pas de contrôle technique tel qu’il était envisagé". "On va complètement le refondre, on va repenser le dispositif... On va faire différemment", a-t-il ajouté.
Le gouvernement devrait avancer de nouvelles propositions autour de trois thèmes "dans les semaines à venir". Les médias citent le renforcement de la sécurité routière par la "formation" et l’"amélioration de la voirie", l’expérimentation de radars sonores contre les pots d’échappement trafiqués, et un projet de prime à la conversion des deux-roues. Jean-Baptiste Djebbari a souligné que "l’objectif, c’est de faire mieux pour plus simple".
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