La procédure de dissolution de Génération identitaire a été enclenchée, mi-février. Gérald Darmanin annonce la dissolution du groupe ce mercredi 3 mars en Conseil des ministres.
La décision de dissoudre le groupe Génération identitaire a été prise en Conseil des ministres, rapporte RTL. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé cette mesure, qui a été réclamée, depuis longtemps par plusieurs associations.
Dans le décret de dissolution, le locataire de Beauvau a justifié cette dissolution. Selon lui, cette association et certains de ses militants doivent être regardés comme tenant un discours de haine, incitant à la discrimination ou à la violence envers des individus "en raison de leur origine, de leur race et de leur religion, et par sa forme et son organisation militaires". Il a également indiqué que Génération identitaire peut être regardée comme présentant le caractère d’une milice privée.
Gérald Darmanin a, pour la première fois, évoqué cette dissolution du groupuscule d’extrême droite le 26 janvier.
Le ministre s’était dit "scandalisé" par une opération contre les migrants, dans les Pyrénées.
A la frontière entre la France et l’Espagne, les militants de Génération identitaire s’étaient positionnés au Col du Portillon et ont "surveillé" la frontière à pied et avec un drone.
Le 13 février, il a annoncé avoir engagé la procédure de dissolution du groupe donnant 10 jours à l’organisation pour faire valoir ses arguments, note la chaîne. Le Rassemblement national s’est opposé à la dissolution du groupe. Toutefois, Marine Le Pen a interdit ses cadres de participer à la manifestation contre cette mesure, le 20 février. Une décision fustigée par Jean-Marie Le Pen.
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