Jacques Witt/SIPA
La députée insoumise Sophia Chikirou est suspectée d’avoir surfacturé les services de son agence de communication Mediascop à LFI, lors de la campagne présidentielle 2017.
La députée de La France Insoumise Sophia Chikirou a été mise en examen le 24 septembre pour "escroquerie aggravée" dans le cadre de l’affaire des comptes de campagne de Jean-Luc Mélenchon lors de la présidentielle de 2017. Elle est également accusée d’"abus de biens sociaux" et de "recel d’abus de confiance", rapporte Franceinfo. Cette décision fait suite à des soupçons selon lesquels sa société de conseil en communication, Mediascop, aurait surfacturé certaines prestations pour la campagne.
Convoquée mardi matin par les juges d’instruction, Sophie Chikirou a été entendue pendant plus de deux heures avant sa mise en examen. Elle a nié les accusations portées contre elle. Dans un communiqué, La France insoumise (LFI) a dénoncé ce qu’elle considère comme un "acharnement judiciaire et médiatique" et a qualifié l’enquête de "politico-judiciaire" sans fin. Le parti de Jean-Luc Mélenchon a souligné que le dossier n’avait pas évolué depuis son ouverture en 2018.
L’enquête a été ouverte après des signalements de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) et de la cellule Tracfin. Ce qui a abouti à des perquisitions au siège du parti et chez plusieurs collaborateurs de Mélenchon en 2018. La mise en examen de Chikirou vient donc s’ajouter à un dossier qui reste sensible pour LFI. Il continue de soulever des questions sur la transparence et la gestion des finances politiques au sein du mouvement.
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